Polypodium vulgare

POLYPODIUM VULGARE

Le syndrome du banlieusard

A l’heure ou les populations ne cessent de se déplacer, peut-on revendiquer une appartenance à un lieu géographique ? C’est l’identité elle-même qui est questionnée, rendant les notions de sédentaires et nomades chaque jour un peu plus floues. Mais alors, les moyens de communications modernes ayant réduits les distances, peut-on se sentir partout chez soi ?

Nos villes ne sont pas dépourvues de végétaux, levez les yeux sur les vieux murs, les anfractuosités de la roche, sur les cheminées, sur les troncs d’arbre et vous observerez le polypode, fougère défiant la gravité et les codes de l’urbanisme. Pour les plus curieux qui se donneront la peine d’observer sous ces feuilles, vous y verrez des dizaines de points orangés. Milliers de spores agglutinés qui attendent l’arrivée des beaux jours pour partir avec le vent, pour coloniser la grande ville.

Autres noms : Polypode commun, Réglisse des bois, Réglisse sauvage

Famille : Polypodiacées

Polypodium

POLYPODIUM VULGARE

Le syndrome du banlieusard

Polypodium

A l’heure ou les populations ne cessent de se déplacer, peut-on revendiquer une appartenance à un lieu géographique ? C’est l’identité elle-même qui est questionnée, rendant les notions de sédentaires et nomades chaque jour un peu plus floues. Mais alors, les moyens de communications modernes ayant réduits les distances, peut-on se sentir partout chez soi ?

Nos villes ne sont pas dépourvues de végétaux, levez les yeux sur les vieux murs, les anfractuosités de la roche, sur les cheminées, sur les troncs d’arbre et vous observerez le polypode, fougère défiant la gravité et les codes de l’urbanisme. Pour les plus curieux qui se donneront la peine d’observer sous ces feuilles, vous y verrez des dizaines de points orangés. Milliers de spores agglutinés qui attendent l’arrivée des beaux jours pour partir avec le vent, pour coloniser la grande ville.

Autres noms : Polypode commun, Réglisse des bois, Réglisse sauvage

Famille : Polypodiacées